Christophe Ronel — Prix Adolphe Gumery 2022
La profusion des images joyeusement colorées emportent dans un tourbillon de vies, d’atmosphères diverses, de l’Asie à l’Amérique,de l’Afrique à Cuba en une intéressante frénésie picturale.
La profusion des images joyeusement colorées emportent dans un tourbillon de vies, d’atmosphères diverses, de l’Asie à l’Amérique,de l’Afrique à Cuba en une intéressante frénésie picturale.
Sortir des conventions, trouver son propre moyen d’expression à partir de son émotion, de son analyse de la vie, c’est le cheminement intime de cette artiste qui évoque divers événements du monde dans une abstraction habitée de sa réflexion.
Hymne à la nature, souvenir de la tradition, ces peintures à l’encre de Chine et couleurs réinventent la poésie asiatique avec liberté ;il s’en dégage un grand charme.
Historienne de l’art, Cosima Obringer est également peintre. Son contact avec le monde artistique qui remonte à son enfance a sans doute orienté sa vocation. Tout d’abord intéressée par la photographie, elle a ensuite pratiqué le dessin et aujourd’hui elle réalise des créations très personnelles en technique mixte : à l’encre elle associe des collages sur papier gouaché.
Cette œuvre un peu étrange et attirante par sa complexité offre à la première observation un espace saturé de petites traces dynamiques colorées puis le regard distingue peu à peu quelques personnages esquissés ici et là.
Peints en une texture matérialiste, ces tableaux retiennent l’attention par l’originalité de leur structure, l’invention de l’artiste qui, à partir du réel en propose une re-création.
La nature, sa grandeur, sa beauté, sa diversité, c’est en observatrice attentive et en admiratrice que cette artiste confie à la toile son attachement à la terre.
Sculpturales ces jeunes femmes et très naturelles ; porteuses de leur mystère elles s’offrent dans leur nudité.
Historien du théâtre et peintre, Marc Vuillermoz utilise les images des medias contemporains : vidéos, Google et les réécrit créant des œuvres souvent allusives à décrypter, à s’approprier.
D’origine kurde, ce peintre a connu des moments difficiles dans son pays. S’il vit à Paris depuis plus de 30 ans, sa terre natale demeure profondément en lui. Il compose une œuvre qui unit subtilement l’art d’Orient et d’Occident.
La passion sous-tend la peinture d’Emmanuelle Renard, passion de l’artiste pour la création qui, de toile en toile, s’est affirmée dans son œuvre fougueuse.
Dans ses premières compositions abstraites se révélait déjà cette puissance d’écriture. Très vite elle a ressenti le besoin de s’exprimer dans une figuration ardente qui lui est propre. Sous ces personnages parfois grinçants, étranges, existe la profondeur de l’analyse soulignant la nature des forces ambigües qui se partagent l’esprit humain.