Tentée par la sculpture en 2024, elle s’y consacre pleinement aujourd’hui avec pour thème essentiel le
coquillage. Depuis l’enfance, ce mollusque l’intéresse, l’interroge par sa forme ondulante indéfiniment façonnée
par les flots autant que par cet accord entre la dureté de la coquille et la douceur de la chair.
Chacun a sa vie, sa forme réinventée par l’artiste, exprimée dans la beauté des volumes. An So entraîne le spectateur dans son voyage, une sorte de cheminement intérieur. Loin de l’académisme, cette création se rapproche ici et là de l’art brut. L’artiste semble fascinée par ces animaux, qu’elle refaçonne, qui vivent leur propre existence. L’artiste propose de faire découvrir leur beauté autant que d’exprimer l’invisible, le non-dit.