Christophe Dumont — Prix Andrei Graec 2018
Donner à un matériau utilitaire, en l’occurrence le fer, une dimension artistique, tel est le talent créateur de cet artiste.
Donner à un matériau utilitaire, en l’occurrence le fer, une dimension artistique, tel est le talent créateur de cet artiste.
De son enfance passée en Afrique, l’artiste a conservé un souvenir indélébile ; elle a également voyagé en Asie. Profondément marquée par ces civilisations parfois difficiles à déchiffrer pour nous occidentaux, elle en fait le thème récurrent de son œuvre.
Unique par sa conception le bestiaire du plasticien-sculpteur crée l’illusion du réel tant les animaux sont habités de vie.
Riche, diverse la création de cet artiste apporte un regard neuf sur le monde, en révèle des facettes inconnues.
Tout d’abord peintre et dessinateur à sa sortie de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris Rachid Kimoune s’est orienté vers la sculpture sans pour autant délaisser ses premières amours. Son art suscite une attirance par sa singularité, son invention et l’intérêt qu’il témoigne pour notre environnement qui s’exprime par l’originalité du regard et des matériaux employés.
Cette sculpture entraîne dans un monde singulier peuplé d’une foule de personnages minuscules qui structurent l’œuvre ; elle nécessite une attention approfondie pour en découvrir le sens, les détails.
Les bronzes à la cire perdue de Nisa Chevènement se rapportent à un thème unique : l’humanité ;non un être en particulier mais l’ensemble des hommes. Dans une quête permanente elle reprend sans cesse ses recherches :la solitude dans la multitude et approfondit sa réflexion en une création qui affirme un talent très personnel dans une figuration renouvelée.