Gravure

Jean Paul Ruiz

Aux mille détails, entre obscurité et lumière, les gravures de Jean Paul Ruiz symbolisent l’anthropocène, la trace des êtres humains sur la planète.

Evgeniya Hristova

Evgeniya Hristova dans ses oeuvres, réinterprète les éléments naturels (buissons, racines, arbres) et donnent vie à des personnages et des architectures qui semblent issus des siècles passés.

David Maes — Prix Claude Bouret 2023

Le regard profond saisit tout d’abord ; la jeune femme semble défier le spectateur, affirme une forte personnalité, sûre de sa beauté. D’une présence intense, diversement travaillé, le visage s’impose dans le jeu de l’ombre et de la lumière. Si les traits sont rendus en un dessin précis sans excès, élégant, le graveur varie son écriture : tantôt le blanc du support aère la composition et tantôt l’emporte le travail de la pointe sèche plus élaboré. Très vivantes, dans ces gravures et dessins, Lili impressionne.

Serge Marzin — Prix Marie et Léon Navier 2023

La passion de ce graveur, son attachement pour ce travail au burin, minutieux, qui nécessite exigence et patience, se perçoivent dans ces oeuvres habitées de vie. Forte est la densité de l’encre pour traduire troncs d’arbres ou rochers associés à des tracés légers : parallèles, droites ou courbes évoquant les lieux environnants. Extrême est la finesse du dessin si important pour ce graveur. 

Evgeniya Hristova — Prix Jean Asselbergs 2023

Evgeniya Hristova est née en Bulgarie ; elle a étudié à Sofia la technique de la gravure. Désireuse d’enrichir ses connaissances dans ce domaine, elle a suivi les cours de l’Académie des Beaux-Arts de Macerata (Italie) grâce à Erasmus, puis quelques années plus tard, elle s’est inscrite à l’Académie d’Urbino. Ainsi possède-t-elle parfaitement la technique de cette discipline qu’elle enseigne à Bologne où elle occupe la chaire de Technique de gravure-art graphique.

Nicolas Maldague — Prix Paul Gonnand 2023

Représenter des « vanités » avec le regard contemporain n’est pas courant. Prendre pour thème le crâne humain semble avoir été inspiré à Nicolas Maldague par la disparition de celui de Goya, constatée lors de son exhumation. Un fait étrange qui l’intéresse, l’interroge. Il le décline dans son oeuvre autant artistique que réflexion philosophique. Se confronter à un crâne, c’est évoquer notre passage éphémère, rappeler une réalité qui inquiète, angoisse aussi.