Gravure
Kiyoshi Hasegawa (1891-1980)
Hélène Baumel
La Taille et le Crayon
Invité d'honneur Dominique Aliadière
Sylvie Abelanet - Sergio Aquindo - Alain Cazalis - Vera Di Bianca - Léon Gaurreaud De Mainvilliers
Grand Prix Léon-Georges Baudry
Fernando Clémence — Prix Claude Bouret 2025
Chaque gravure en donne une nouvelle image. On ressent le feu intérieur qui habite la terre en découvrant
ces gravures lumineuses où l’artiste explore l’univers. Depuis l’enfance, Clémence Fernando imagine des
vidéos sur ce thème. Après des études de cinéma documentaire, elle réalise des courts et longs
métrages puis découvre la gravure ; elle crée alors des sérigraphies, pratique la taille-douce.
Géraldine Garçon — Prix Marie et Léon Navier 2025
Avec un art de la suggestion indéniable, elle propose à travers ces visages en gros plan des êtres du quotidien
traduits par des entailles profondes ou légères. Un tracé appuyé dessine les contours de ces portraits
fortement expressifs. Chaque être semble dans son monde intime, indifférent aux autres.
Pierre Matsas — Prix Kiyoshi Hasegawa 2025
Cette violence saisit et attire. Que signifie cet effacement des traits qui ne supprime pas l’expression ? L’oeil se
perd puis se retrouve dans ce dédale de traces aux fortes oppositions du noir et du blanc. L’artiste semble vouloir rappeler que la tête est le siège de la pensée, de l’émotion qu’il reflète à travers son imaginaire dans
ses gravures puissamment expressives, d’une force singulière et d’une invention toute personnelle.
Anaïs Charras — Prix Paul Gonnand 2025
La précision et le dynamisme de l’écriture frappent d’emblée dans ces burins sur cuivre. En un fin travail de gravure et une forte invention créatrice, l’artiste joint le réel à l’imaginaire, emporte ailleurs dans des rythmes animés. Tout vibre dans cette oeuvre dont l’être humain constitue le thème majeur. Touchants sont ces personnages parfois souffrants, face aux difficultés de la vie. En une écriture personnelle, intense, Anaïs Charras unit la création à l’émotion, la force le dispute à la sensibilité.
Nathalie Grall — Grand Prix Léon-Georges Baudry 2025
Nathalie Grall commence son travail sans savoir exactement le thème qu’elle va explorer puis, tout naturellement, arrive le dessin porteur de la vie dans ses différentes dimensions. De l’énergie de danseurs ou d’oiseaux aux ailes déployées à la sérénité de paysages, la maîtrise de la gravure est évidente, le hasard le dispute à l’imaginaire.