Gravure

Fernando Clémence — Prix Claude Bouret 2025

Chaque gravure en donne une nouvelle image. On ressent le feu intérieur qui habite la terre en découvrant
ces gravures lumineuses où l’artiste explore l’univers. Depuis l’enfance, Clémence Fernando imagine des
vidéos sur ce thème. Après des études de cinéma documentaire, elle réalise des courts et longs
métrages puis découvre la gravure ; elle crée alors des sérigraphies, pratique la taille-douce.

Pierre Matsas — Prix Kiyoshi Hasegawa 2025

Cette violence saisit et attire. Que signifie cet effacement des traits qui ne supprime pas l’expression ? L’oeil se
perd puis se retrouve dans ce dédale de traces aux fortes oppositions du noir et du blanc. L’artiste semble vouloir rappeler que la tête est le siège de la pensée, de l’émotion qu’il reflète à travers son imaginaire dans
ses gravures puissamment expressives, d’une force singulière et d’une invention toute personnelle.

Anaïs Charras — Prix Paul Gonnand 2025

La précision et le dynamisme de l’écriture frappent d’emblée dans ces burins sur cuivre. En un fin travail de gravure et une forte invention créatrice, l’artiste joint le réel à l’imaginaire, emporte ailleurs dans des rythmes animés. Tout vibre dans cette oeuvre dont l’être humain constitue le thème majeur. Touchants sont ces personnages parfois souffrants, face aux difficultés de la vie. En une écriture personnelle, intense, Anaïs Charras unit la création à l’émotion, la force le dispute à la sensibilité.
 

Nathalie Grall — Grand Prix Léon-Georges Baudry 2025

Nathalie Grall commence son travail sans savoir exactement le thème qu’elle va explorer puis, tout naturellement, arrive le dessin porteur de la vie dans ses différentes dimensions. De l’énergie de danseurs ou d’oiseaux aux ailes déployées à la sérénité de paysages, la maîtrise de la gravure est évidente, le hasard le dispute à l’imaginaire.