Sculpture

Michel Averseng — Prix Taylor (sculpture) 2023

Avec un sens de la forme vivante conçue à travers le modelé, Michel Averseng révèle la fraîcheur de visages d’enfants ou le caractère de personnages dans leur maturité. C’est ainsi « Le buste de Pépé » saisissant de vérité qui vit dans le granit et dont on perçoit la personnalité, sa sérénité aussi. Ou bien l’artiste restitue ses souvenirs de voyage au Cambodge avec un délicat profil de femme de ce pays. Conçus en un fin modelé, les nus sont sculptés en des attitudes prises sur le vif : debout, assis, accroupis, dans une intéressante franchise d’exécution.

Arlette Ginioux — Prix Taylor (sculpture) 2023

Une exigence de vérité, du respect des règles, associée à la sensibilité et à une rare force expressive se retrouve dans cette oeuvre fidèle aux canons classiques et totalement contemporaine. Arlette Ginioux aime la matière qu’elle pétrit patiemment, amoureusement ; l’empreinte de ses doigts, visible, témoigne de ce travail qui dompte le matériau, le transcende pour le conduire vers la vérité des formes avec une sensibilité à fleur de peau.

Quentin Garel — Prix Taylor (sculpture) 2023

Côtoyer ce monde animal semble une évidence pour Quentin Garel ; il apparaît fasciné par ces morphologies si différentes qu’il sculpte selon son exigence plastique. A partir du bois et du bronze, ses matériaux de prédilection qu’il réunit dans quelques oeuvres, il crée des sculptures éloignées des sentiers battus. Les trophées de chasse ont inspiré les débuts de sa création ; il les détournait, posait sur eux un regard moqueur. Puis sa figuration a pris un autre sens dans une approche réaliste associée à des souvenirs paléontologiques.

Guillaume Collet

De l’univers de la photo, Guillaume Collet a conservé un travail singulier autour de la lumière en jouant avec la transparence, le hasard et les irrégularités de la matière. L’artiste réalise également des œuvres en bois, selon la technique traditionnelle japonaise du Shou Sugi Ban.

Antonius Driessens

Dans son cheminement artistique, Antonius Dreissens interroge l’érosion naturelle, l’espace et le temps, en s’appuyant sur du bois de récupération, et plus récemment du denim usé. Il travaille également le trompe-l’oeil.

Laurence Malliart

Quand le modèle prend la pose, tout à fait au début, l’émotion est très forte.Toute la difficulté est de garder cette première émotion... Mes sculptures ne racontent pas d’histoire. Je ne veux rien imposer mais juste suggérer.