Gravure
Carole Texier — Prix Paul Gonnand 2017
Entre gravure au burin et illustration de livres cette artiste fait montre d’un esprit ouvert à différentes expressions.
En un graphisme expressif dans sa concision elle réalise des têtes, sortes de masques, en une ligne volontaire et où un noir intense dialogue avec des zones plus claires. Elle confère une vraie présence à ces visages comme évidés par endroit et effectue un intéressant travail du burin. Il arrive qu’elle réunisse en groupe ces figures schématiques, toutes différentes et l’on est fasciné par le mystère et la vérité qui s’en dégagent.
Jumpei Mikami — Prix Kiyoshi Hasegawa 2017
De ces gravures au noir aéré de transparences légères émanent silence et beauté. On devine le patient travail de l’artiste et son désir de transmettre des émotions personnelles dans la rigueur de l’exécution.
Prix Paul Gonnand
Créé par Henriette Gonnand en souvenir de son mari, graveur (1899 - 1973).
Ce prix, destiné à « un graveur au burin de nationalité française », est éventuellement divisible.
Prix Kiyoshi Hasegawa
Créé par Janine Buffard et Yves Dodeman, en hommage à leur grand-oncle, le peintre-graveur Kiyoshi Hasegawa (1891-1980).
Ce prix est est destiné à un artiste résidant en France qui devra présenter cinq estampes monochromes.
Prix Marie et Léon Navier
Hélène Damville — Prix Jean Asselbergs 2017
Une œuvre riche, puissante, animée qui saisit le spectateur par sa beauté, la diversité de traits rapides, le jeu de l’ombre et de la lumière.
Marie-Antoinette Rouilly Le Chevallier — Grand Prix Léon-Georges Baudry 2013
De ces eaux-fortes et dessins émane une impression de beauté et d’étrange mêlés dans une conception particulièrement originale. Fruits de la passion de l’artiste pour la gravure, ces œuvres allusives suscitent un puissant intérêt par le mystère qui les habite né d’une réalité recréée au gré du désir de Marie-Antoinette Rouilly Le Chevalier.
André Bongibault — Grand Prix Léon-Georges Baudry 2016
Les éléments déchaînés, emportés, superbes dans leurs explosions, les soulèvements de la matière évoquent les commencements de l’univers.