Gravure
Judith Rothchild — Prix Kiyoshi Hasegawa 2010
Des noirs veloutés, profonds surgissent vases et pots, fleurs baignés de clair-obscur, égayés ici ou là de blanc grisé; une beauté intense due à la merveilleuse alchimie de la manière noire.
Avec quelle minutieuse patience l’artiste prépare-t-elle le métal, l’entame ; de cette préparation dépend la réussite. Cette œuvre silencieuse est témoin de l’observation de Judith Rothchild sur les choses : fleurs, fruits, légumes ou vases décorés, sur le monde. Une œuvre apaisée dans laquelle le motif se dévoile doucement entre ombre et lumière en une palette de valeurs doucement déclinées.
Christophe Dupety — Prix Paul Gonnand 2010
Une certaine magie émane de ces gravures, visions d’un monde banal et fabuleux. Singuliers, ces personnages recréés au corps volontairement malmené, expressif aussi, par le burin de l’artiste.
François Houtin — Grand Prix Léon-Georges Baudry 2010
Quels sont ces lieux étranges et fascinants, mystérieux et grandioses dans lesquels nous conduit François Houtin ? Intimement mêlés, monuments et jardins entre nappes d’ombres profondes et lumière, donnent une vision magique d’un monde fantasmé, visionnaire.
Isabelle Panaud — Prix Marie et Léon Navier 2011
Les oiseaux se succèdent de feuille en feuille tels des portraits. L’on est séduit par la série que l’artiste consacre à ces compagnons du quotidien et évoqués avec une exactitude précise. Nées d’une examen attentif, toujours recommencé, ces œuvres témoignent de la fascination d’Isabelle Panaud pour ces petits animaux si variés.