De la solitude à la dérive ou à l’hyper sociabilité, cette oeuvre donne une image de la société où l’être humain
apparaît en effet tour à tour heureux, convivial ou solitaire, ce que traduisent sur la toile diverses expressions du
visage dans un réalisme impressionnant.
Le même modèle est reproduit de toile en toile. Le temps qui passe, les drames ou les réunions amicales sont
réalisés en une palette sombre le plus souvent. Une analyse de la vie avec ses aléas : c’est parfois l’insouciance des hommes qui trinquent sur un volcan, rappelant la fragilité humaine, ou celle de ces déracinés voguant vers
l’inconnu à bord d’un radeau.
La palette sombre de noirs, bleus, éclairés parfois de blanc, traduit cette atmosphère. L’humain reste le thème récurrent de Christophe Blanc qui tente sans cesse de le déchiffrer. Entre ombre et lumière, il reprend d’oeuvre en oeuvre le même personnage gai, abattu ou plongé dans ses réflexions en une oeuvre attachante évocatrice de la fragilité de l’être.