Didier Mazuru — Prix Madeleine Couderc 2019

Section
Peinture

En partie dégagée du réel qui parfois apparaît en filigrane avec pierres, tronc d’arbre, végétal, cette peinture s’évade de l’apparence et requiert une observation attentive pour la déchiffrer en profondeur.

Atypique est le parcours de Didier Mazuru. Après des études musicales il s’est intéressé à l’architecture et est entré à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris il en est ressorti diplômé DPLG. Mais sans doute n’était-ce pas sa voie et il abandonne ce métier pour la peinture et la gravure tout en exerçant une activité d’aide aux personnes âgées. Ce n’est qu’en 2012 qu’il se consacre pleinement à son art. Ces expériences diverses l’ont conduit à une réflexion sur la vie, à la méditation ; sa création en est le fruit.

Didier Mazuru varie les supports : toile, carton, bois, papier et peint à l’huile ou à l’acrylique empruntant à la réalité ce qui lui est nécessaire pour traduire les pensées qui l’animent. Il ne recherche pas l’esthétique bien que ses œuvres n’en soient pas dépourvues. Inspiré par les maîtres du passé autant que par le surréalisme son art, chargé d’événements secrets demeure globalement figuratif. La liberté d’invention est forte dans ces tableaux où se répondent les masses sombres et claires et la touche est vigoureuse.

Aucune facilité dans cette peinture qui est langage de l’âme.

Prix Madeleine Couderc

Section
Peinture

Créé par décision du Comité en hommage à Madeleine Couderc. 

Ce prix est attribué dans la mêmes conditions que le prix Fernand Cormon et est donc destiné « un peintre français figuratif pour une œuvre de composition de préférence ».

Texte de Nicole Lamothe