Steve Givernaud — Prix Eddy Rugale Michailov 2010

Section
Peinture

La rigueur formelle du dessin affirme un acte poétique de l’artiste dans une peinture qui se réfère au réel. Peindre et non décrire, tel semble être le désir de cet artiste. Un site, un angle de vue attire son attention et il les transcrit sur la toile.

Dans la pureté d’un dessin géométrique sans froideur, s’élèvent immeubles, usines, pylônes. Mais le peintre n’oublie jamais la nature, au ciel, il donne une place importante ; gris ou bleu, animé de nuages, vaporeux il apporte une certaine douceur à l’architecture, l’humanise en quelque sorte. Steve Givernaud se montre très à l’aise dans les grands formats, ses œuvres respirent dans une alternance de masses statiques et de touches linéaires. Il aime les oppositions de couleurs, un ciel embrasé par le couchant à l’automne contraste avec le sombre agglomérat d’arbres ou ce sont des harmonies bleues, nuancées que cisaille ici et là une ligne géométrique  noire.

Texte de Nicole Lamothe